Le gouvernement français a transmis la présentation de la 3ème édition du programme d’investissement d’avenir (PIA) 3.
Le total des 10 milliards d’euros seront déployés à l’éducation, la recherche et la valorisation ainsi que l’innovation dans les entreprises.
Environ 5,9 milliards d’euros sont prévus dans le cadre d’éducation, recherche et valorisation, dont 2,9 milliards d’euros pour l’enseignement supérieur, et 3 milliards d’euros pour la valorisation de la recherche.
Une nouvelle édition de l’initiative d’excellence (IDEX) et des initiatives Science-Innovation-Territoires-Économie (I-SITE) n’est actuellement pas prévue. Selon le Commissariat Général à l’Investissement (CGI), les efforts de sélection et de structuration déjà commencés dans le cadre des IDEX de PIA 1 et PIA 2 ainsi que la loi sur l’enseignement supérieur et la recherche de 2013, devront être consolidés d’abord. Dans ce contexte, 700 millions du PIA 3 sont destinés aux organismes de recherche reconnus comme Idex et Isite qui doivent maintenant être encouragés à bâtir des stratégies plus intégrées. 300 millions d’euros sont consacré aux « Graduate Schools » établis d’après le modèle américain. Ces structures seront appelés »Ecoles universitaires de recherche », et ils réuniront des masters, des doctorats et des laboratoires de recherche recevront des fonds.
750 millions d’euros soutiendront des projets innovants dans la pédagogie.
D’autres 750 millions d’euros seront utilisés pour amplifier l’effort de recherche de recherche dans des thématiques prioritaires tels que durabilité et dans l’éducation. L’autonomie des universités est soutenue avec l’établissement des « Sociétés universitaires de recherche », grâce à des fonds de 400 millions d’euros. Ces sociétés devraient piloter par exemple la gestion de l’immobilier et la coopération avec les entreprises.
Les 4,1 milliards d’euro restants seront utilisés pour l’innovation dans les entreprises, notamment les solutions techniques de l’avenir et la formation continue nécessaire afin de les implémenter. L’accent est donc mis sur l’automation, l’impression en 3D, et l’internet des objets. Cela crée un lien direct avec les démarches de développement entrepris dans la cadre de l’Industrie du Futur.
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