« IA made in Germany » est en passe de devenir une marque internationale pour des applications d’intelligence artificielle modernes, sûres et d’intérêt public, selon le référentiel européen. Pour ce faire, le Conseil des ministres a adopté la stratégie de l’Intelligence Artificielle, dans laquelle le Bade-Wurtemberg est l’un des quatre États à être impliqué. |
Le secteur de l’IA connaît une croissance rapide. Les entreprises qui exécutent des tâches d’IA connaissent un fort développement. Dans ce contexte, lachancelière Merkel veut faire de l’Allemagne et de l’Europe les leaders mondiaux de l’IA.
Cependant, il semble problématiquepour l’Allemagne que l’expertise d’une technologie d’avenir qui évoluera pidement et qui touche presque tous les domaines de la vie quotidienne soitprivatisée.
Pour progresser rapidement dans l’apprentissage machine, 3 choses sontnécessaires : une grande puissance de calcul, une grande quantité de données et des innovations.
Toutes ces choses sont principalement disponibles auprès de grandesentreprises privées américaines. Cet aspect peut être considéré comme problématique, puisqu’il concerne des technologies centrales du futur avec une influence massive sur l’économie et la vie privée.
Afin de maintenir l’expertise en Allemagne et de promouvoir l’innovation,le gouvernement fédéral veut rendre possibles des conditions de travail attrayantes et compétitives à l’échelle internationale.
A cet effet, des investissements annuels d’environ 500 millions d’euros sont prévus pour les 6 prochaines années. Le gouvernement fédéral part du principe que les investissements privés serontaugmentés du même montant, de sorte qu’un total de six milliards d’euros sera investi d’ici 2025.
« Nous formerons et mettrons en réseau des clusters de recherche », a assuré Mme Merkel. Avec la France, ce réseau s’attèlera à l’impact de l’intelligence artificielle sur le monde du travail, la protection et la disponibilité des données.
En outre, le Bade-Wurtemberg poursuit résolument ses travaux dans le secteur de la numérisation et prévoit d’investir un milliard d’euros dans la mutationnumérique au cours des prochaines années.
L’intelligence artificielle est également une question centrale au sein de la RMT et seraincluse comme thème prioritaire dans la stratégie 2030 du Pilier Sciences.