
Les projets lauréats 2025
Offensive Sciences transfrontalière : soutien à la recherche et l’innovation dans le Rhin supérieur
Avec sept nouveaux projets sélectionnés pour un montant total de près de 8 millions d’euros, la coopération transfrontalière en matière de recherche et d’innovation réaffirme sa contribution pour la compétitivité du Rhin supérieur.
L’Offensive Sciences est une initiative commune des Länder de Bade-Wurtemberg et Rhénanie-Palatinat, de la Région Grand Est ainsi que du programme Interreg Rhin Supérieur finançant des projets transfrontaliers d‘excellence dans le domaine de la recherche et de l’innovation. Le budget total de près de 8 millions d’euros pour cet appel à projets est le résultat d’un engagement commun des acteurs publics, scientifiques et économiques de la région du Rhin supérieur : 3,5 millions d’euros proviennent du programme Interreg Rhin supérieur 2021-2027, 1,75 million d’euros des Länder de Bade-Wurtemberg et de Rhénanie-Palatinat et de la Région Grand Est ainsi que 1,75 million d’euros de fonds propres des groupements de projets franco-allemands. Les établissements scientifiques des cantons suisses d’Argovie, de Bâle-Campagne, de Bâle-Ville, du Jura et de Soleure contribuent également à la réussite des projets en apportant leurs connaissances et une contribution financière de près de 800 000 euros.
Les sept consortiums de projets, composés d’équipes bi- ou trinationales de recherche et de leurs partenaires industriels du Bade-Wurtemberg, de Rhénanie-Palatinat, de la Région Grand Est et de la Suisse du Nord-Ouest apporteront des contributions concrètes dans les domaines stratégiques de la transition et de l’efficience énergétique via l’utilisation de l’IA, de l’utilisation des technologies quantiques au service de la médecine de demain ou encore de la prévention des risques climatiques et environnementaux.
Les villes modernes surveillent en temps réel la qualité de l’air, la circulation, le bruit et d’autres paramètres urbains, afin de rendre la vie en ville plus sûre, plus propre et plus efficace. Des milliers de capteurs collectent et partagent ces données grâce à un réseau d’appareils connectés, ce qu’on appelle l’Internet des objets (Internet of Things, IoT).
Mais l’alimentation de ces capteurs constitue un véritable défi. La plupart sont branchés sur le réseau électrique via des câbles ou fonctionnent avec des batteries à durée de vie limitée, ce qui occasionne des coûts d’installation élevés, nécessite un entretien régulier et génère des déchets électroniques. Ces contraintes freinent la diffusion à grande échelle des technologies des « smart cities ».
Le projet EMPOWER#IoT propose une approche différente : des capteurs autonomes alimentés par l’énergie solaire. Pour cela, le consortium développe de nouveaux matériaux photovoltaïques, notamment des cellules solaires organiques et pérovskites, capables de fonctionner dans des zones ombragées, par temps nuageux ou sous l’éclairage public.
Contrairement aux cellules en silicium traditionnelles, ces technologies restent efficaces en faible luminosité, ce qui les rend particulièrement adaptées aux environnements urbains denses. Mais EMPOWER#IoT va au-delà de la technologie : dès le départ, l’équipe a intégré des principes d’éco-conception et des stratégies de recyclage pour les matériaux photovoltaïques, afin de réduire les déchets et de limiter l’utilisation de ressources critiques.
Le consortium trinational, coordonné par l’Université de Fribourg, réunit l’Université de Strasbourg, le CNRS, la Haute école spécialisée du Nord-Ouest de la Suisse (FHNW), le Fraunhofer Institute for Solar Energy Systems, l’Eurométropole de Strasbourg et Novartis.
Ensemble, ils développent des modules solaires, des systèmes de gestion de l’énergie et des prototypes de capteurs. Des tests en conditions réelles seront menés dans des villes en France et en Allemagne.
À la fin du projet, EMPOWER#IoT vise à fournir des prototypes fonctionnels démontrant le potentiel de capteurs autonomes alimentés par l’énergie solaire. Pour les villes et les entreprises, cela signifie des données plus fiables à moindre coût. Et pour la région du Rhin supérieur, c’est une avancée vers un avenir où innovation numérique et énergie propre progressent ensemble.
- Partenaires de projet : Université de Freiburg (DE), Université Strasbourg (laboratoire Icube) (FR), Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW), avec d’autres partenaires académiques (Fraunhofer ISE, CNRS), des municipalités et des entreprises
- Budget: 1.390.073,85 Eur
- Période de réalisation : 1.1.2026 – 31.12.2028
Le cancer et la maladie d’Alzheimer évoluent souvent en silence, avec des changements discrets dans le fonctionnement des cellules. Les outils diagnostiques actuels manquent de précision moléculaire : lors des examens, l’imagerie conventionnelle passe souvent à côté de modifications métaboliques qui pourraient pourtant orienter les décisions thérapeutiques.
QUANTUM-PRECISION vise à changer cela. Le projet développe une nouvelle génération d’IRM basée sur l’hyperpolarisation, une technologie quantique qui agit comme une loupe en amplifiant le signal de molécules clés telles que le lactate et le pyruvate. Pourquoi est-ce important ? Parce que ces molécules sont des indicateurs précoces de la maladie. Dans le cas du cancer, les tumeurs se développent en consommant rapidement du sucre et en produisant de grandes quantités de lactate. Pour la maladie d’Alzheimer, les neurones peinent à utiliser efficacement le pyruvate, créant un déficit énergétique précoce. Grâce à l’IRM hyperpolarisée, les médecins pourraient observer ces altérations, permettant une détection plus précoce et des traitements plus efficaces.
Des chercheurs de l’hôpital universitaire de Freiburg et du laboratoire ICube de l’Université de Strasbourg co-développeront un prototype d’IRM nouvelle génération et le valideront pour le cancer et la maladie d’Alzheimer. Des partenaires académiques et industriels de France, d’Allemagne et de Suisse apporteront leur expertise au projet.
L’impact potentiel du projet est considérable : chaque année dans la seule région du Rhin supérieur, des dizaines de milliers de personnes se voient diagnostiquer un cancer ou une maladie neurodégénérative telle que la maladie d’Alzheimer, un nombre appelé à croître avec le vieillissement de la population. Ces maladies représentent un lourd fardeau pour les patients, leurs familles et les systèmes de santé. En appliquant cette technologie quantique à des besoins de santé urgents, QUANTUM-PRECISION permettra une détection plus précoce, un suivi thérapeutique plus précis et des soins véritablement individualisés.
- Partenaires de projet : Hôpital universitaire de Freiburg (DE), Université de Strasbourg (laboratoire Icube) (FR), avec d’autres partenaires académiques et des partenaires industriels du domaine de la simulation et des algorithmes quantiques pour l’industrie chimique et pharmaceutique.
- Budget global : 999.860,66 €
- Période de réalisation : 1.1.2026 – 31.12.2028
Les zones industrielles sont de grandes consommatrices d’énergie. Pourtant, à l’intérieur de ces zones, chaque entreprise gère généralement son énergie de manière autonome. L’une peut ne pas exploiter pleinement l’électricité produite par ses panneaux solaires, tandis qu’une autre achète de l’électricité au réseau. Plusieurs sites peuvent faire fonctionner leurs machines en même temps, entraînant des pics de consommation coûteux. Sans coordination, une énergie précieuse est perdue, les coûts augmentent et les émissions de CO₂ s’élèvent. Avec la hausse des prix de l’énergie et des objectifs climatiques de plus en plus ambitieux, cette approche n’est plus durable.
Le projet FLEX-E vise à aider les entreprises à agir ensemble, comme un grand système intelligent, tout en protégeant leurs données de consommation confidentielles. Le projet utilise des outils innovants d’intelligence artificielle basés sur le federated learning. Plutôt que de centraliser les données, chaque site entraîne son propre modèle et ne partage que les « enseignements tirés » afin de construire un modèle collectif guidant l’optimisation de l’énergie. Pour mettre en œuvre cette approche, FLEX-E cartographie et modélise les flux d’énergie dans trois zones industrielles réelles de différentes tailles en France et en Allemagne. Ces sites sélectionnés servent de terrains d’essai pour démontrer comment la coordination pilotée par l’IA peut améliorer l’efficacité et la flexibilité. En comparant des sites de tailles variées, le projet évaluera comment la gestion flexible de l’énergie peut être adaptée à divers contextes industriels. Le projet produira un kit logiciel pratique et un guide de modélisation des flux d’énergie. Ces outils, basés sur les standards du Building Information Modeling (BIM), faciliteront l’application des mêmes méthodes dans d’autres zones industrielles.
FLEX-E réunit des universités, des entreprises et des partenaires publics en France et en Allemagne. La Hochschule Karlsruhe et l’INSA Strasbourg apportent leur expertise en modélisation des flux d’énergie et en intelligence artificielle. Le consortium comprend également des acteurs industriels et des agences de développement économique des deux côtés du Rhin, garantissant le transfert des résultats de la recherche vers le monde économique. Ensemble, ces acteurs forment un écosystème collaboratif au service de l’optimisation énergétique.
L’impact potentiel du projet est important. Les entreprises peuvent mieux utiliser l’énergie, réduire leurs coûts et renforcer leur compétitivité. Parallèlement, la société bénéficie d’un modèle reproductible pouvant être étendu à l’ensemble de l’Europe, transformant une gestion individuelle de l’énergie en intelligence collective.
- Partenaires de projet : : Hochschule Karlsruhe (DE) et INSA Strasbourg (FR) et des zones industrielles situés en Grand Est et au Bade-Wurtemberg
- Budget: 995.637,97 €
- Période de réalisation : 1.1.2026 – 31.12.2028
Chaque été, le risque d’incendie augmente sous l’effet du dérèglement climatique, qui provoque des périodes de sécheresse plus longues et des températures plus élevées. Ces feux peuvent toucher non seulement des forêts, mais aussi des zones habitées et parfois des sites industriels sensibles, libérant d’épais panaches de fumée chargés de particules fines et de gaz toxiques. Ces polluants sont susceptibles de se dissiper sur de longues distances, traverser les frontières et mettre en danger la santé des populations. Les feux de l’été 2025 en France et en Allemagne ont rappelé combien il est crucial de disposer d’informations rapides et fiables sur la qualité de l’air, pour protéger à la fois les habitants et les équipes d’intervention. Aujourd’hui, les pompiers disposent surtout de capteurs au sol, qui restent insuffisants pour suivre en temps réel la dynamique des polluants dans l’air.
Le projet HEDRAF veut combler ce manque grâce à un drone unique, pensé pour les interventions d’urgence. Il associe plusieurs innovations : une autonomie de cinq heures grâce à une technologie hybride combinant batteries au lithium, pile à hydrogène et panneaux solaires organiques, une structure en matériaux biosourcés à la fois légère et résistante, ainsi qu’une capacité de décollage et d’atterrissage vertical permettant une intervention rapide sur site. Son intelligence embarquée devrait lui permettre de suivre les panaches de fumée, en restant à leur bordure pour éviter la saturation des capteurs, afin de fournir en temps réel des mesures précises de la composition chimique de l’air. Ces informations seront précieuses pour orienter les décisions des autorités et les interventions des pompiers.
Ce projet est mené par des chercheurs de l’INSA Strasbourg (laboratoire ICUBE), du CNRS (laboratoire ICPEES) et de l’Université de Freiburg, en coopération avec des partenaires industriels, les pompiers et les organismes de surveillance de l’air. Grâce à ce drone innovant, HEDRAF ambitionne de fournir un outil stratégique, capable d’intervenir rapidement tout en offrant une analyse précise de la pollution atmosphérique, au plus près des panaches de fumée.
- Partenaires de projet : INSA Strasbourg (FR), CNRS (FR) et Université de Freiburg (DE), en coopération avec des partenaires industriels, pompiers et organismes de surveillance de l’air
- Budget : 999.957,81 €
- Période de réalisation : 1.1.2026 – 31.12.2028
Les blocs opératoires sont des centres névralgiques des hôpitaux, qui concentrent expertise de pointe et forte pression. Les équipes infirmières doivent non seulement accompagner les chirurgiens, mais aussi gérer de nombreuses tâches logistiques : préparer les chariots, vérifier les instruments, transporter le matériel. Essentielles à la sécurité des interventions, ces tâches chronophages réduisent la disponibilité des professionnels pour le cœur de leur métier : les soins aux patients. Dans un contexte de pénurie croissante du personnel soignant en Europe, elles pèsent de plus en plus sur les équipes.
Le projet IMARA conçoit une plateforme robotique au service des équipes infirmières. Il repose sur deux innovations complémentaires : un robot mobile autonome, chargé d’acheminer le matériel chirurgical des salles de stockage au bloc opératoire, et un bras robotisé doté de capacités d’apprentissage par imitation, utilisant la vision par ordinateur et l’intelligence artificielle pour observer et reproduire les gestes infirmiers de préparation et présentation des instruments. Ces technologies issues de l’industrie et adaptées de manière ingénieuse au domaine médical s’inscriront dans un écosystème interopérable, conçu pour s’intégrer de manière fluide dans l’environnement numérique de l’hôpital. En automatisant ces opérations, IMARA allège la charge des équipes infirmières, tout en réduisant les risques d’erreur humaine lors de la préparation du matériel.
Une dynamique de co-conception est au cœur du projet. Les prototypes sont développés et testés avec les équipes de bloc, pour s’assurer qu’ils répondent aux besoins réels du terrain. Des partenaires scientifiques et technologiques français et allemands se joignent à l’IHU Strasbourg pour apporter leur expertise : l’Université de Reutlingen, le laboratoire ICube (IRIS) à Strasbourg et l’Institut Fraunhofer IPA de Mannheim.
Les bénéfices attendus sont multiples : soulager les équipes infirmières d’une partie de leur charge logistique, libérer du temps pour les soins aux patients, fluidifier l’organisation du bloc et renforcer la sécurité des interventions. Au-delà, IMARA contribue à renforcer la coopération transfrontalière et à positionner la région du Rhin supérieur comme un pôle européen de référence en robotique médicale, préfigurant les hôpitaux de demain : des environnements connectés où la robotique et l’intelligence artificielle soutiennent les professionnels pour améliorer la qualité et la sécurité des soins.
- Partenaires du projet : Institut Hospitalo-Universitaire de Strasbourg (FR), Université de Strasbourg (laboratoire Icube) (FR), Hochschule Reutlingen (DE) ainsi que des partenaires académiques et du milieu hospitalier
- Budget: 956.734,80 €
- Période de réalisation : 01.01.2026 – 31.12.2027
La région du Rhin supérieur abrite certains des vignobles les plus réputés d’Europe, mais ce patrimoine viticole est menacé par les maladies du bois de la vigne. Des champignons détruisent lentement les ceps de l’intérieur, sans symptôme apparent pendant des années. Quand les signes deviennent visibles sur le bois ou les feuilles, il est souvent trop tard : les rendements diminuent, les ceps meurent et des parcelles entières doivent être arrachées et replantées. Aujourd’hui, la détection repose principalement sur l’observation visuelle de feuilles décolorées et de troncs nécrosés. Cette méthode, simple et économique, reste limitée : les symptômes ressemblent à ceux provoqués par d’autres facteurs de stress, comme la sécheresse ou des carences nutritives, et ne reflètent pas toujours l’état interne du bois. Les interventions sont alors tardives et moins efficaces. Des techniques de pointe existent en laboratoire, mais elles sont trop coûteuses et complexes pour un usage quotidien.
Face à ce constat, le projet VitiSense développe deux outils innovants et pratiques pour les vignes : un capteur optique portable qui mesure l’activité photosynthétique et la fluorescence des feuilles, afin de détecter très tôt un stress invisible, et une IRM portable adaptée du domaine médical, capable de visualiser l’intérieur du cep et de repérer les zones nécrosées. Ces appareils peuvent être utilisés seuls ou reliés à un réseau de capteurs connectés, pour permettre un suivi continu et des interventions ciblées, et ainsi réduire les pertes et les coûts. L’électronique de ces dispositifs sera encapsulée, afin de les rendre résistants aux intempéries.
Le projet réunit un consortium transfrontalier et multidisciplinaire : des chercheurs en viticulture et en maladies de la vigne de l’Université de Haute-Alsace et de l’Institut Julius Kühn, des spécialistes en optique et en IRM de l’Université de Strasbourg et de la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW), des experts en conception et encapsulation des appareils de la Hochschule Furtwangen, ainsi que des partenaires industriels. Ensemble, ils conçoivent les prototypes, les testent en laboratoire puis dans les vignes, et les rendent résistants aux conditions du terrain.
À terme, VitiSense prévoit de créer une start-up pour diffuser largement ces solutions. Les bénéfices attendus sont multiples : des vignes plus saines, des pertes réduites, une viticulture durable et la sauvegarde d’un patrimoine régional exceptionnel.
- Partenaires du projet : Université de Strasbourg (laboratoire Icube) (FR), Université de Haute-Alsace (FR), Hochschule Furtwangen (DE) ainsi que des partenaires académiques (FHNW, Institut Julius Kühn) et industriels
- Budget: 998.141,47 €
- Période de réalisation : 1.01.2026 – 31.12.2028
Le Rhin, l’un des fleuves les plus importants d’Europe, est à la fois une source d’eau potable et une voie de passage majeure des microplastiques vers les océans. Ces particules minuscules proviennent soit de plastiques fabriqués intentionnellement (par exemple les cosmétiques ou les peintures), soit de la dégradation de produits plastiques mal éliminés. Chez les organismes aquatiques, l’ingestion de microplastiques peut provoquer malnutrition, inflammation, fertilité réduite et mortalité accrue. Des études montrent que ces particules ultrafines peuvent atteindre presque tous les organes humains, bien que les effets précis sur la santé restent encore mal compris. Aujourd’hui, la surveillance de l’eau repose sur des prélèvements manuels et des analyses en laboratoire longues et coûteuses.
Le projet ZUNAMI conçoit un système automatisé capable de détecter et quantifier les microplastiques directement sur site, en environ une heure. Il rassemble un consortium transfrontalier d’universités, d’acteurs industriels et de fournisseurs d’eau. Les chercheurs des Universités de Freiburg et de Bâle, en collaboration avec la RPTU Kaiserslautern-Landau, développent trois innovations interconnectées : des méthodes avancées de préparation d’échantillons pour capturer les microplastiques dans de grands volumes d’eau, des systèmes microfluidiques pour automatiser cette préparation, et des capteurs à micropores/nanopores pour détecter chaque particule via des variations du courant électrique. Un pore est un minuscule trou dans une membrane à travers lequel circule un courant électrique. Lorsqu’une particule s’en approche, elle modifie brièvement le courant selon sa taille et sa forme. Cette modification crée une « signature » électrique unique pouvant être décodée pour identifier la particule.
Au cours des trois années du projet, la technologie sera validée en laboratoire, puis testée sur des échantillons du Rhin fournis par des services publics d’eau en Suisse et en France. Le principal défi consiste à prouver que la détection par micropore permet de distinguer de manière fiable les types et tailles de particules, et que le dispositif fournit des résultats comparables aux techniques de laboratoire établies.
L’impact potentiel est considérable. Avec un suivi plus rapide, moins coûteux et plus simple, ZUNAMI pourrait faciliter la surveillance régulière des microplastiques par les fournisseurs d’eau. Des données fiables renforceraient également la réglementation environnementale. À plus long terme, cette approche pourrait être étendue au-delà du Rhin et contribuer aux efforts internationaux pour lutter contre la pollution par les microplastiques et protéger la nature et les populations.
- Partenaires de projet : Université de Freiburg (DE), Université de Bâle (CH) et RPTU Kaiserslautern-Landau (DE) ainsi que des fournisseurs d’eau et des partenaires industriels
- Budget : 1 378 583,37 Eur
- Période de réalisation : 01.01.2026 – 31.12.2028
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Le programme de la manifestation de lancement sera prochainement publié
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